Une des forces de l’ANVL est de s’appuyer sur des connaissances naturalistes importantes et anciennes qui portent sur l’ensemble de son périmètre d’étude. L’association a en effet été créée en 1913 et est composée d’un large réseau de bénévoles aux spécialités diverses, réalisant des relevés naturalistes fréquents.
Un suivi naturaliste sur le long terme
Cette assise nous permet d’avoir une vision sur le long-terme de l’évolution du territoire ainsi que des enjeux environnementaux en présence. L’acquisition des connaissances naturalistes et les suivis de la biodiversité essaient de brasser un large éventail d’espèces et de groupes taxonomiques (faune et flore). Par ailleurs, les missions de « gardes zones humides » confiées à l’ANVL par l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN), nous amènent à analyser la qualité physico-chimique de plusieurs plans d’eau de la Bassée.
Une rigueur scientifique
Nos inventaires se basent sur des protocoles validés par la communauté scientifique et éprouvés sur le terrain.
Présentation du PROGRAMME ROSELIERE :
Le projet ROSELIERE (Réseau d’Observation des Sablières en Eau Libre à Intérêt Écologique et Réaménagement Environnemental) a été développé par l’ANVL avec pour objectif de mettre en place des protocoles de suivi scientifique standardisé de différents groupes faunistiques et floristiques, adaptés à des carrières anciennes ou actuelles de roches meubles ou massives.
Le but de ce projet est d’évaluer statistiquement l’impact de l’exploitation, du réaménagement, de l’environnement et de la gestion sur la biodiversité tant spatialement que temporellement. Les protocoles proposés fournissent ainsi aux exploitants de carrière un outil leur permettant d’évaluer une part importante de la biodiversité présente sur leurs sites, ainsi que son évolution dans le temps, notamment en parallèle avec celle de la carrière. Les résultats des suivis et de leurs analyses permettront de définir scientifiquement des éléments d’orientation pour les carriers quant aux principes de réaménagement et de gestion de leurs sites, notamment à travers la création d’éventuels indicateurs ou, tout du moins, d’indices.
La possibilité d’appliquer les protocoles à tout autre milieu permettra également d’envisager une comparaison plus générale et une évaluation concrète de l’intérêt des carrières quant à la biodiversité.