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Bull-89_3_2013

Note sur la nidification de la Sterne pierregarin, Sterna hirundo, au Château de Fontainebleau (Seine-et-Marne), par Jacques Comolet-Tirman, p. 90
Résumé : L’auteur relate ses observations de la Sterne pierregarin, Sterna hirundo, nicheuse au Château de Fontainebleau en 2013 et 2014. Des contacts avec le gestionnaire du domaine de Fontainebleau sont envisagés afin de pérenniser la nidification de l’espèce.

Note sur la redécouverte en 2013 du Pic cendré, Picus canus, en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne), par Jacques Comolet-Tirman, p. 93
Résumé : L’auteur relate les observations récentes de Pic cendré, Picus canus, en forêt de Fontainebleau, depuis les dernières mentions datant de 2001. Bien que les contacts aient été relevés au sein d’habitats favorables à sa nidification, aucune preuve certaine n’a pu être apportée. Les potentialités d’un retour de l’espèce sont discutées.

Note sur la présence de la Grande alose, Alosa alosa, en Bassée (Seine-et-Marne), par Stanislas Lamarche, p. 95
Résumé : Espèce sentinelle de la qualité biologique et physique des grands bassins fluviaux, la Grande alose recolonise l’axe « Seine » et se reproduit en Bassée.

L’Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum Linnaeus, 1758), aventurier ou stratège à Marolles-sur-Seine en 2013 ? (Odonata : Libellulidae), par Nicolas Flamant et Sébastien Siblet, p. 98
Résumé : Les auteurs relatent l’observation de dizaines d’exuvies d’Orthétrum réticulé, Orthetrum cancellatum (Linnaeus, 1758), sur une ancienne gravière dans la vallée de la Seine seine-et-marnaise au cours de l’été 2013. Outre l’éloignement du rivage, l’originalité des observations tient à la fois dans les effectifs relevés et aussi dans la nature des habitats traversés plutôt hostiles pour une larve aquatique.
Note sur la remarquable présence d’Herminia tenuialis (Rebel, 1899) en Bassée seine-et-marnaise. A ne pas confondre avec Herminia grisealis (Denis & Schiffermüller, 1775) (Lepidoptera : Erebidae Herminiinae), par Christian Gibeaux, p. 102
Résumé : L’auteur relate la découverte d’Herminia tenuialis (Rebel, 1899) en Seine-et-Marne, dans le secteur de la Bassée (vallée de la Seine). Il retrace l’historique de la première citation de cette espèce en France en 1944, puis de la succession de mentions françaises. Il attire l’attention sur la dégradation des milieux électifs de cette espèce gravement menacée de disparition.

Note sur l’observation de deux piloselles peu communes, par Michel Arluison, p. 107
Résumé : Deux piloselles encore peu communes, bien qu’en expansion en Ile-de-France, ont été observées en 2015 sur la commune de Saint-Pierre-les-Nemours (Seine-et-Marne) : Pilosella bauhinii (Schult.) Arv.-Touv., dans une friche au sud-ouest de Saint-Pierre, et Pilosella caespitosa (Dumort.) P.D. Sell & West, dans une prairie pacagée au-dessus du hameau de Foljuif. Les caractères morphologiques permettant de différencier ces taxons ont été étudiés et sont rappelés en détail. Les caractéristiques majeures de chaque biotope sont aussi indiquées.

Les Calcites de Fontainebleau : occurrence et genèse, par Médard Thiry, p. 111
Résumé : Les Calcites de Fontainebleau et plus généralement les cristallisations de calcite au sein des sables (calcites sableuses s.l.) n’ont jamais fait l’objet d’une étude « géologique » pour expliquer leur formation. La description des calcites sableuses (sphérolithes en amas et groupements de cristaux) dans le Massif de Fontainebleau et aux alentours permet de proposer un modèle hydrologique pour leur formation-précipitation. Par ailleurs, les datations radiochronologiques ont montré qu’elles sont liées aux dernières glaciations et qu’elles ont précipité lors des périodes de refroidissement. Ce sont des calcites qui se sont formées par réchauffement des eaux d’infiltration au contact des eaux plus chaudes de la nappe. Elles apparaissent comme des traceurs prometteurs pour suivre l’extension des pergélisols et repérer d’anciennes positions de la nappe phréatique, et ainsi servir de points d’ancrages pour suivre l’évolution des paléopaysages quaternaires.

Analyse d’ouvrage naturaliste : « Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.), 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature H-s 13, 494 p. », par Jean-Philippe Siblet, p. 134
Résumé : Coordonné par Roland Essayan, Denis Jugan, Frédéric Mora et Alexandre Ruffoni, sous la houlette de l’OPIE Franche-Comté et de la Société d’Histoire Naturelle d’Autun, cet atlas est issu d’un travail colossal et d’une collaboration interrégionale. De très nombreux bénévoles et passionnés ont contribué à ce travail. Les 160 espèces présentes dans les deux régions font ainsi l’objet de monographies, richement illustrées et présentant notamment cartes de répartition et divers histogrammes.

A propos de la « Redécouverte du lichen Solorina saccata (L.) Ach. (1808) en Forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne) [Bull. Ass. Natur. Vallée Loing, 88 (4)] », par Gabriel Carlier & Michel Arluison, p. 136
Référence concernée : Carlier G & Arluison M., 2012 (2015). Redécouverte du lichen Solorina saccata (L.) Ach. (1808) en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Bull. Ass. Natur. Vallée Loing, 88 (4) : 189-192.

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